mercredi 29 août 2012

Du nouveau à la "ruche qui dit oui" du Bord' Haut de Vigny

A cette ruche, on y vient à pied, en voiture et sur un drôle de vélo, que Pierre, emprunte par tous les temps. Aujourd'hui le vent ne lui a pas facilité la tâche, une chance après c'est la descente.

Bienvenue cette semaine à        Nathalie FOLLET de La Ferme de la Cacheterie, de Fleury-le -Foret dans l'Eure, 

qui proposera une fois par mois des oeufs bio, de l'agneau, de la laine et des plats cuisinés maison.

Notre cinquantième abeille, Sophie de Magny-en Vexin, n'avait toujours pas passé commande depuis son inscription et n'avait donc pas reçu son cadeau. C'est à présent chose faite. 

Julie de Cergy, notre 100ème adhérente, elle aussi recevra la prochaine fois sa petite offrande.

Les tomates sont à la fête en ce moment, alors terminons ces nouvelles avec une petite recette grapillée, grâce à Google Alerte "La Ruche Qui dit oui", sur le blog Cocotte et Biscotte.
Chutney de tomates en sucré-salé
Pour un grand pot de chutney ( pour 6 personnes)      
Préparation : 15 min  Cuisson : 45 min
-1 kg de tomates
-250 g d’oignons émincés
-2 gousses d’ail
-60 g de sucre de canne blond
-60 ml de vinaigre de vin rouge
-huile d’olive
-3 clous de girofle
-basilic, thym (frais de préférence)
  1. Faites bouillir une grande quantité d’eau et plongez-y les tomates, entières, pendants quelques minutes. Égouttez puis épluchez-les. Conservez.
  2. Dans une cocotte, faites revenir les oignons émincés et les gousses d’ail pillées dans un peu d’huile d’olive.
  3. Pendant ce temps, coupez les tomates en morceaux de taille moyenne. Ajoutez-les dans la cocotte avec les clous de girofle, un peu de thym et de basilic.
  4. Ajoutez le sucre de canne et le vinaigre de vin. Laissez mijoter à feu doux pendant 45 minutes.
Bon appétit !

dimanche 26 août 2012

Une place au soleil

Notre nouveau pensionnaire a trouvé sa place au jardin. Il savait sans doute que la chaleur allait s'installer. La vraie chaleur d'été. Mais en 2012, certains la nomment canicule, principe de précaution oblige, depuis 2003.
Moi je l'aime cette chaleur. Il est vrai que dans un jardin c'est plus facile à apprécier. Mais que diable quand j'étais enfant c'était ça le mois d'Août et pas que dans la région PACA!
Les siestes à l'ombre d'une maison ardéchoise en pierre, avec pour musique de fond le chant des cigales. De bien agréables souvenirs, que j'essaie de recréer dans notre Vexin.

Et lorsque allongée sur le transat, en lisant un roman sur l'ancienne Acadie, le parfum des fraises sous le nez, est exalté par cette canicule, je vote pour.


Quand il fait si chaud, dégustons une glace maison, dont vous trouverez la recette sur le blog de Gracianne, Un dimanche à la campagne

vendredi 24 août 2012

Dubrovnik


Et vogue la galère, nous voilà partis pour Dubrovnik.

En fait, nous n'avons pas pris ce charmant bateau, mais le ferry. Le cordon ombilical qui relie, 4 fois par jour seulement, les habitants de  Koločep à la civilisation.
Non pas le bateau de Christophe Colomb, l'autre à gauche, que mon mari avait surnommé Jungle Queen, rapport au bruit, mais se trompant de référence cinématographique...African Queen, teu, teu, teu, teu...ça vous dit. La comparaison s'arrête là, le voyage étant moins mouvementé.
Comme je l'ai dit précédemment le bateau je suis fan, et quelque soit sa taille, quoique ce modèle-ci ne m'inspire pas et je ne comprends pas le plaisir de passer des vacances dans cet immeuble flottant et encore y a plus gros et en plus ça peut couler!
L'arrivée se fait par le port de Grunz où les ferry, côtoient les yachts, parfois monumentaux, les petits bateaux de plaisance et de tourisme. Tiens Christophe a maintenant deux des trois navires de sa flotte (la Pinta, la Nina ou la Santa Maria)!
Vous pouvez accéder au centre historique en bus, mais les taxis à plusieurs ne sont pas chers, alors par cette chaleur nous n'hésitons pas. Nous voilà déposés juste devant les remparts et la porte Pile, sous le regard de St Blaise, patron protecteur de la ville.


En fait de protection, nous cherchons une place à l'ombre pour boire un peu d'eau, car à 11h il fait très chaud, d'où la tenue impudique de cette dame, quand on la regarde de dos!


Une fois notre soif étanchée nous entrons dans la vieille ville, où nous pourrons boire tout notre saoul (ou soûl), car les fontaines y abondent,


à commencer par la monumentale fontaine d'Onofrio, près de l'église du St Sauveur.


           





Le Stradum, principale rue du centre, nous tend les bras. Mais décidément nous fuyons la canicule et nous réfugions dans les ruelles parrallèles, où les marchands du temple ont boutiques ouvertes, comme dans toute cité touristique, ce qui limite les prises de vues.

Je ne regrette pas mon petit chapeau de paille et mon ado sa casquette. Quelle curieuse signalétique que ces lanternes avec le nom de certaines boutiques.
Et ces excroissances rondes trouées sur les façades à quoi pouvaient-elles bien servir? Si vous avez une idée, donnez-la moi dans un commentaire (enfin je saurai si j'ai des lecteurs!) 

Après l'abri des petites venelles, le grand soleil sur le palais des recteurs, une des deux grandes bâtisses de la ville. On sent la patte vénitienne, du moins je le pense car je ne connais pas Venise.


Quelques détails de cette jolie architecture.

Phébus arrive à son zénith et nous débouchons sur le vieux port où nous trouverons peut être un peu de fraîcheur, pour déjeuner. 











Vous sentez l'air du large, non et bien nous non plus, la vue de l'eau ne suffit pas à notre bonheur, la chaleur étant accablante, la preuve, certains s'écroulent.
On pousse tout de même au bout de la jetée.


Et comme souvent des buts de water polo sont présents dans l'eau, même dans cet endroit touristique. Je pense que cette activité est majeur en Croatie. Il faudra regarder leur résultat au J.O de Londres.







Bon, retour dans la cité pour se restaurer.
Nous mangerons peut être du requin ou de la raie, au vu de ces dépouilles.

Finalement ce sera...pizza! La proximité de l'Italie fait qu'elles sont très bonnes. 

Et que fait-on de la croûte?
Ne croyez pas que j'ai engendré un saint et je précise qu'il ne faut pas jouer avec la nourriture, ce n'était que pour le cliché, car elle a bien été mangée! 
Rassasiés, nous repartons en visite, sans oublier le passage obligé vers une nouvelle fontaine. Ce sera ce lion salutaire.
Décidément les explorateurs sont à l'honneur, c'est normal lorsque l'on est né à Korčula, une île croate, car il ne serait pas vénitien.
La cathédrale, blanche à l'extérieur et très blanche et sobre à l'intérieur.
Elle est protégée par Roland, héros libérateur, qui sur sa colonne est souvent pris pour Arthur, des chevaliers plus modernes tentant de lui subtiliser son épée, comme à Dysneyland! Et d'aileurs...
Quittons à nouveau la canicule (c'est confirmé il fait 40 degrés), pour les petites rues adjacentes à l'ombre.
Mais avant cela...la fontaine.

Mais au contraire de ce matin, ces petites rues, certes bien abritées du soleil, demandent un effort d'escalade.

Trois curiosités:

 
 une tenue traditionnelle, mais je ne voyais pas le couvre-chef croate ainsi;
 une respectable japonaise qui, comme ses congénères rencontrées au cours de notre ballade, a adopté une tenue très protectrice  et notamment les mitaines;
la flore locale qui s'adapte!
Nos pas nous ramènent sur le Stradum pour admirer d'autres monuments et détails architecturaux.
Nous retrouvons aussi le plein soleil et en l'absence de fontaine, nous nous réfugions en face de cette église, chez un glacier.
Si vous passez par là, je vous le recommande, tant pour la qualité de ses glaces, le choix des parfums(vous n'avez ici que la moitié des propositions)...
et la technique particulière du serveur. Je vous jure la boule rejoint le cornet ou le pot selon votre choix. Pour mon fils ce sera chewing-gum, très raccord avec le tee-shirt.
C'est ensuite que ça se complique!  
Cet intermède culinaire me fait penser à un blog que je vous recommande, Mais qu'est-ce qu'on mange ce soir à Cannes? , qui allie tourisme et gastronomie.
 

Pour finir, il faudrait monter sur les remparts car la vue sur la vieille ville est paraît-il magnifique. Mais je rappelle que dans le groupe nous avons un éclopé, qui demande grâce et nous ne sommes pas mécontents d'accéder à sa requête, la chaleur ayant raison de nos forces. Une autre fois peut être. 
 
Nous rejoignons un parc abrité près de l'embarcadère et comatons sur un banc en attendant le ferry et en regardant les jolis bateaux.
Si la visite vous a plu, voici plus de détails pour parfaire votre connaissance du lieu.
 

Après une traversée bienfaisante, grâce au vent du large, nous allons retrouver notre petite île, sans voiture, au calme...et avec son désormais célèbre coucher de soleil.