La 100ème

Et non ce n'est pas de théâtre dont il va s'agir et je ne vous parlerai pas d'une pièce à succès, mais devinez, encore de la "Ruche qui dit oui"!

Alors que notre ruche atteint les 115 adhérents, j'ai décidé d'offrir un petit cadeau à la 100ème abeille.

En l'occurrence des graines de pavot bio.

Julie a eu l'air d'apprécier, comme quoi nos abeilles ne sont pas attirées que par le pollen. Elle fait partie d'une petite bande de collègues, travaillant au Parc Naturel de Vexin Français à Théméricourt, qui désormais commandent régulièrement. Nous avons tissé d'agréables liens et la ruche est aussi l'occasion de relayer les évènements organisés par le PNRVF, où Julie s'occupe plus particulièrement du tourisme.

Pour vous donner une idée d'utilisation de ces petites graines bleues, je vous recommande la recette d'un gâteau au citron, que m'avait confiée Caroline, qui le réussissait à merveille. Pour ma part il faudra que je sois patiente car les citrons du jardin, ils sont au nombre de huit cette année, ne seront à maturité qu'en décembre. En voici la promesse.

GATEAU AU CITRON ET PAVOT

Ingrédients : 125 g de beurre

180 g de farine

170 g de sucre en poudre

3 œufs

1 citron

1 pincée de sel

1 sachet de levure chimique

40 g de pavot en grains

Garniture : Sirop : jus d’1/2 citron + sucre en poudre

Faire fondre le beurre, l’incorporer au sucre + pincée de sel, puis ajouter les œufs, le zeste du citron finement râpé, le jus du citron, la farine + levure, les grains de pavot.

Répartir le mélange dans un moule à cake, et mettre dans le four, préchauffé à 180°C, pendant environ 45 minutes.

Sortir le gâteau du four; quand il est froid, démouler le gâteau et le badigeonner avec le sirop (jus ½ citron + sucre en poudre pour obtenir un sirop épais) à l’aide d’un pinceau.

En attendant je me venge sur mon chasselas. Un pur délice.

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Comment dire, quand on écrit un blog, c'est quand même un peu (voire beaucoup) pour être lu.
L'éternel problème de la reconnaissance.
Je sais que j'ai des lecteurs, quand je consulte mes statistiques. Je suis même surprise de voir certaines sources s'afficher, Chine ou Lettonie, par exemple.
Mais point de commentaire, mis à part ma fidèle Gracianne.
Alors dans ce monde individualiste de fous, sans amour (j'en fais un peu trop!), j'aimerai qu'on m'écrive.
Une petite remarque, un commentaire, une critique, un débat, une engueulade, un merci, un "pas top", une félicitation, une demande d'explication, une annotation, un bavardage, un éclaircissement,un conseil, une idée, une observation...
BREF QUE JE NE PRÊCHE PAS DANS LE DESERT.
Alors, à vos plumes ou plutôt à vos clic.

How to tell when you're writing a blog, it's still a little (or a lot) to be read.
The perennial problem of recognition.
I know that I have readers, when I check my statistics. I'm even surprised some sources appear, China or Latvia, for example.
But no comment, apart from my trusty Gracianne.
So in this individualistic world of fools, without love (I do too), I'd like you to write me.
A small note, comment, criticism, debate or a shouting match, a thank you, a "no top", a congratulation, a request for explanation, annotation, chatter, clarification, advice, an idea, a observation ...
BRIEF I DO NOT PREACHES IN THE DESERT.
So your feathers or rather your click.

Juste avant l'automne

L'été ce que j'apprécie c'est petit déjeuner dehors. Ces derniers temps le soleil est présent, mais les températures du matin m'obligent à me réfugier au jardin d'hiver pour continuer à bénéficier de la vue sur le jardin.
Je devrais plutôt dire au jardin d'automne!
Tiens ça me rappelle quelque chose cette photo: petit déjeuner, soleil, automne, mais autre lieu .

Depuis cet été j'ai ajouté à mon thé breakfast à la bergamote et à mes traditionnelles tartines beurrées et confiturées, un fruit, en l'occurrence deux prunes. C'est très agréable. "5 fruits et légumes par jour, c'est bon pour la santé" qu'ils disent et bien ça commence dès le premier repas de la journée. Que j'aimerais que mes 3 ados respectent ce principe, ou à minima prennent un petit déjeuner. Bon je ne culpabilise pas, j'ai fait mon devoir de mère, mais en la matière j'ai échoué!

Tiens je m'aperçois que je ne vous aie jamais présenté ma seule compagne féminine de la maisonnée.
Voici Dora qui vient réclamer, non pas ses 5 fruits et légumes, ou son petit déjeuner, mais bien la gratoune du matin.
Je vais donc m'exécuter et vous laisser, avant l'automne...

Découverte de la courge spaghetti

A l'occasion de la nouvelle vente, de la "ruche qui dit oui " nous découvrons un drôle de légume: la courge spaghetti.Celle-ci vient des champs d'Alain CROCHOT, notre maraîcher bio de Cergy et l'abeille "aventurière", qui va la cuisiner ,c'est Irène.

Sur les conseils de notre producteur elle la fera cuire à four très chaud sur la plaque du four avec un peu d'eau pendant 40 minutes.

Pour ceux qui veulent jouer les Indiana Jones au pays de la cucurbitacée, voici quelques conseils, différents modes de cuisson et recettes: http://www.de-la-fourchette-aux-papilles-estomaquees.fr/article-23033583.html

Pour en revenir à la ruche et mes 4 mois et demi d'expérience, j'aime bien la description du concept faite par Eric LEMAIRE, dans son blog Elan Synergie.
C'est surtout la partie animation que j'apprécie le plus. Discuter avec les producteurs et les consom'acteurs, venus d'horizons divers, mais avec en général une démarche commune. Il est vrai qu'à l'école mes notes de discipline n'étaient pas fameuses et que j'étais une des pipelettes de service. Comme quoi ça peut servir, ça mène à tout et n'est pas un obstacle pour l'avenir. Parents, en ces temps de rentrée scolaire, ne soyez pas trop sévères avec vos bambins expansifs.

Récemment la consommation collaborative a été nominée par Time Magazine comme l'une des 10 idées qui allait changer le monde, excusez du peu.
Dans mes revues de presse j'ai lu cette formule, qui me plait bien, écrite dans Direct matin, par Bordeaux7:

"Les intermédiaires à la trappe:certains pourraient considérer la démarche comme un beau court-circuit dans le monde de la grande distribution mais on préférera parler de circuit court sans intermédiaires."

Je ne pense pas que cela sera seulement un effet de mode et je suis heureuse de participer activement à ce renouveau de la consommation, à mon petit niveau. 

Je tiens à rendre encore hommage à Pierre PRIOLET, qui m'a fait prendre conscience de ce changement possible, lorsqu'il est intervenu plusieurs fois à la télévision, pour exprimer la détresse de certains producteurs agricoles. Il a lancé lui aussi un autre système de circuit court, C'JUSTE, dont il faut faire aussi la promotion.

Surfez sur le Net car d'autres initiatives existent, n'hésitez pas à vous renseigner.

MANGER BIEN, MANGER JUSTE