dimanche 30 janvier 2011

Une histoire de fleurs ou de dictateurs



Un drapeau à gauche de l'écran, comme il y a 10 jours, mais les couleurs sont différentes. Un homme brun derrière le micro, mais son nom diffère. Certes il s'exprime lui aussi en arabe et promet également monts et merveilles et la rue reste, aussi, sourde et déterminée.Même scénario, mais l'affiche est différente, sauf que le héros:  le peuple, je l'espère gagne à la fin!



Alors que le jasmin tunisien commençait à faner, de nouvelles pousses (à force de démissions successives) commencent à apparaître et on espère un gouvernement de transition, sans aucun chiendent qui s'accroche, avant le printemps des élections. C'est au tour du papyrus et du lotus égyptien de vouloir se développer sans tuteur dictatorial, sous une brise de liberté.
Bonne chance, mais le soutien occidental risque de ne pas être si massif que pour la Tunisie, à cause de la peur des "barbus" sans doute.
Et la France, que va-t-elle proposer cette fois-ci? On se souvient de l'action marketing de MAM sur notre savoir-faire policier pour Ben Ali, ami d'hier et d'aujourd'hui. Chatte  échaudée...
Mr Moubarak, un autre grand ami, s'exprimait ainsi en mai au sommet France Afrique, omettant bien entendu les droits de l'homme.

Un peu de légèreté maintenant, car nos humoristes veillent, notamment François Morel dans ses chroniques sur France Inter, à consommer sans modération. Savourez celle-ci.

mercredi 26 janvier 2011

Le vieux monsieur (qui s') indigne



photo: Sylvain Marchou. Brive mag'
 
900.000,00 exemplaires  vendus à ce jour, qui l'eut cru, pas son éditeur, qui étonné ne cesse de réimprimer.J'ai lu ce petit opuscule de 30 pages à 3€ , lors d'un retour ferroviaire du travail. Je m'étais offert ce cadeau à Noël, le titre collant bien à mon personnage il est vrai. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre de la littérature, je peux même dire que j'ai été un peu déçue, mais cela rappelle des choses essentielles. Par les temps qui courent, il faut conserver cette capacité, car l'époque, chez le français pessimiste, est plutôt à la résignation. Il faut le comprendre, il a manifesté à de nombreuses reprises pour défendre sa chère retraite, pour au final ne rien obtenir. Le pire c'est sûr ce serait l'indifférence, mais nous n'en sommes pas là et j'ose le croire. Alors au moment où la tension retombe, ce vieux monsieur de 96 ans, qui s'exprime avec une douce fermeté, doit être imité. 

photo: OUEST FRANCE


mercredi 29 décembre 2010

Rétro 2010: le pire

C'est l'époque des rétrospectives, alors je ne déroge pas à la règle et vous livre très subjectivement mon pire de 2010, mais à sujet unique.

La solderie européenne est ouverte et Pékin chine, mieux qu'à la grande braderie de Lille.
Désolée un peu de chiffres: balance commerciale européenne déficitaire de 133 milliards d'euros en 2009, contre 49 milliards en 2000; pour la Grèce, le contraste est flagrant, les Grecs ont exporté 3 milliards d'euros de marchandises vers la Chine en 2009, alors qu'ils importaient 93 milliards d'euros de produits chinois. Alors la Chine rachète de la dette grecque, pis le mouvement s'emballe, 400 millions d'euros d'obligations espagnoles et 5 milliards d'obligations portugaises. Ces chiffres à notre niveau donnent le tournis.

En fait l'empire du milieu se diversifie et a changé de supermarché, après avoir mis main basse sur 750 milliards de dollars de bons du trésor américains et également financé la dette US. L'américain est plus orgueilleux et fait marcher son méga-protectionnisme, pas bon pour le commerce chinois.
Alors on change de crèmerie: féta, paëlla et sardines grillées au menu. A quand les lasagnes et le camembert?

En fait le cheval de Pékin était déjà dans la place. Avant la dette hellénique, la Chine avait investi 3,4 milliards d'euros dans les infrastructures grecques et surtout les ports...portes d'entrée de l'Europe.Mais l'empire céleste n'est pas en reste, s'il n'a pas encore proposé ses services rétribués à l'économie française, il s'installe aussi dans Troie, euh Châteauroux!
Pour les plus jeunes ça ne dit rien, sauf que Depardieu y est né.

En fait en 1951, au moment de la guerre froide, les hamburgers, hot-dog et Cadillac, avaient envahi cette ville, devenue base de l'OTAN, avec 8000 boys. Et puis un jour, "US GO HOME" ont crié les anciens, faut dire que c'était en 67 après 16 ans d'occupation, disaient certains. Mais 45 ans plus tard le drapeau rouge va remplacer la bannière étoilée. Après les ports...les aéroports intéressent les mandarins (la piste de 3km de long de l'ancienne base pourra accueillir les gros porteurs) pour installer des unités de production nouvelle génération. Voilà à quoi mène la désindustrialisation française et une décentralisation très mal gérée. On ne peut pas jeter la pierre au maire des castelroussins, qui cherche à tous crins des emplois pour ses administrés. Mais tout de même se vendre à cet état si peu respectueux des droits de l'homme, ça fait mal au coeur.
Voilà un nouveau sujet à aborder, alors à plus tard.



jeudi 23 décembre 2010

Désolé TINO


Un Noël blanc que demander de mieux, même si sur les routes ça coince un peu, beaucoup...C'est sûr que mettre les chaînes pour aller à Rouen le week-end dernier à cause de 27cm de poudreuse, ce n'est pas banal, mais qu'est-ce que c'est beau!.












Mais revenons à notre titre énigmatique et pourtant pas si éloigné du sujet neigeux. Je suis de la génération "Petit papa Noël" et pourtant, désolé Tino, mais ce sempiternel refrain repris chaque année, comment dire, c'était gonflant. Personnellement mes préférences en cette période, grâce à ma maman fan de films musicaux américains, vont plutôt vers certains crooners tels  Dean Martin ou  Bing Crosby. Alors savourez!

samedi 11 décembre 2010

Fin du suspens D CO

A la fin d'une année sombre, la couleur pure et virginale a recouvert nos décors, prenant des airs baroques
Ce contraste m'a inspiré.

 

                                                    JOYEUX NOËL                                 

samedi 4 décembre 2010

FRIMAS

FRIMAS








On ne l'attendait pas si tôt, mais les routes sont bien dégagées, alors on l'apprécie. Ce manteau qui décore ma campagne vexinoise, c'est un joli écrin pour des balades de photographe.




Dans cet adorable village de Théméricourt, on fait de curieuses rencontres. Une petite fille engourdie par le froid. Des habitués du lavoir qui tentent de se réchauffer

Rentrons bien vite pour un chocolat chaud, certes pas de Bayonne, mais bien revigorant tout de même.