jeudi 21 juin 2012

Champignons, fèves et petits pois à la ruche qui dit oui!



"Les champipi, les champipi, les champignons", mais dans quel film y- avait-il cette annonce, que j'aimerai faire à la ruche qui dit oui que j'anime? Internet est vraiment un outil formidable, tu tapes cette série de mots et hop voilà le braconnier Blaireau, joué par De Funès, son petit chien "Fout le camp" et le garde champêtre Parju joué par Moustache, plus bête que méchant, dans "Ni vu ni connu" d'Yves Robert (1958).
"Viens ici Fout le camp" qui me faisait rire quand j'étais gosse, sur l'écran déroulé dans une salle des VVF de Chambonas en Ardèche, où je passais mes vacances en... 1967 peut être.

Quel rapport me direz-vous avec la ruche et bien depuis peu des champignons de toute beauté sont proposés aux "abeilles" par la Champignonnière la Marianne.
photo:Catherine

Et puis c'est aussi le temps des fèves et des petits pois, ces derniers ayant tardé à pointer le bout de leurs cosses à cause du temps maussade. Cuits ou crus les deux sont appréciables. Personnellement je les aime en salade, accompagnés de persil plat et de ciboulette du jardin, de riz basmati, tomates et cervelas. Ces trois derniers ingrédients ne sont pas locaux, mais la laitue est aussi achetée à la ruche, au même maraîcher bio.Il est difficile de faire du total locavore, mais on y tend le plus possible. La TV surfe d'ailleurs sur la vague, avec sa nouvelle émission "200km à la ronde" que j'ai découvert la semaine dernière, n'étant pas adepte du foot!

Sur le site de l'émission on y apprend de tristes nouvelles sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur: les pesticides .Nous y reviendrons, car ça va plomber l'ambiance de cet article, qui avait commencé dans la bonne humeur.

Mais avant, je n'oublie pas la promesse faite à Chantal, une des "abeilles". La distribution hier avait la chance de se passer au jardin et en attendant nos producteurs, pour une fois en retard, Chantal, assise sur un banc (qu'il est bon de se poser quelques instants), a lu une recette. La voilà à présent en ligne: fèves et petits pois à l'aigre-doux.
Promesse tenue!
Puisque nous prenons un peu de temps, encore un moment avec le sourire aux lèvres en visionnant ce qui suit. Désolée les "abeilles" aucun rapport cette fois avec la ruche, car il n'y aura pas de truites la semaine prochaine.
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vendredi 15 juin 2012

GIVERNY

Giverny, Giverny pas. 
Je m'explique: depuis deux mois au moins ce lieu était devenu une arlésienne et la faute à qui...au temps. Dès que nous programmions cette sortie avec mon amie Anne, la pluie, la fraîcheur ou les deux conjuguées contrecarraient nos projets. Même en s'y prenant au dernier moment, les prévisions météo si changeantes, nous empêchaient de visiter ce jardin renommé. Et puis nous ne souhaitions pas trop avancer dans la belle saison, redoutant les hordes de touristes de tous horizons, qui seraient venus gâcher les clichés.
Alors mardi, une embellie annoncée pour ce jeudi et confirmée mercredi nous a décidé. Avec une stratégie que nous croyions au point, faire la promenade à l'heure du repas, nous avons débarqué à l'aube de la Normandie à midi pile. La queue devant l'entrée nous a, à prime abord, rebutée, mais nous étions là alors courage. Patience et entêtement ont été récompensés, je vous en laisse juges. Dégustez sans modération...























Petite pause avant d'attaquer le Water garden. 
Vous aurez remarqué une vedette au sein de ce jardin, non pas cette nonne prise en flagrant délit de péché, non capital heureusement, mais bien  le pavot, avec lequel on peut pécher!! Monet et ses amis étaient-ils des adeptes de l'opium, en vogue à leur époque, car point de cannabis dans ce jardin, ou, comme je l'apprends cela servait à la peinture à l'huile.Laissons planer le doute, l'artiste prend de multiples cheminements pour trouver l'inspiration. Pour Monet, son jardin était source inépuisable et que dire du jardin d'eau que nous allons découvrir à présent...
 


































 
Avant de s'en retourner, spéciale dédicace à ces deux charmantes dames de Strasbourg, qui n'auront sans doute jamais l'occasion de lire ce papier.                                                             Nous les avons rencontrées dans le premier jardin, toutes interloquées devant les aulx et les avons renseignées sur cette fleur originale. Nous les avons recroisées devant les pavots, en chuchotant elles voulaient qu'on leur confirme que de la drogue en était extraite.Enfin, nous les avons retrouvées puis quittées devant les nymphéas, tout à leur joie devant ce merveilleux spectacle bucolique et, à leur tour, elles nous ont conseillées de visiter le jardin Albert Kahn à Boulogne. Pour ma part, j'espère vous avoir donné envie de rejoindre Giverny et que la ballade vous aura plu.

mercredi 13 juin 2012

Sur les routes du Vexin

Le seul intérêt de ces averses à répétition, c'est les ciels tourmentés qui les accompagnent et me permettent de faire de jolies photos. Le rouge des coquelicots et le vert argenté des épis de blé composent un contraste esthétique. Il est vrai qu'un matin j'ai pris ma voiture pour sillonner les routes proches, où j'avais repéré des amas de ces fleurs des champs que j'apprécie.De Vigny à Sagy, de Sagy à Rueil, de Rueil à Longuesse, avec une orientation différente pour choisir l'angle où le soleil ne me gênera pas. En stationnant dans les chemins de bord de route, tout boueux de la dernière pluie, qui n'est pas née il y a si longtemps.
Malgré 15 ans de circuit sur ces petites routes,  il m'arrive encore de découvrir des endroits insolites, comme ce rendez-vous de chasse, qui fût aussi un hôtel, si l'on en croit toutes les inscriptions encore déchiffrables sur la façade. Il est préférable de l'immortaliser, car la porte et les fenêtres récentes augurent une rénovation en cours, qui risque de mettre à mal cette empreinte du passé.
C'est au hameau de Rueil qu'il se situe, pour ceux que ça intéresse.
Sur la route tala tala talala

http://www.youtube.com/watch?v=NsBexsFUyWY&feature=related